Accueil Articles [Articles] block 2 Foolie doouce, MoonSha Bazaar

Foolie doouce, MoonSha Bazaar

46

Deux femmes, deux artistes, deux amies. Elles forment le groupe varois du moment qui fait un carton partout où il se produit. Les MoonSha Bazaar développent leur talent sur plusieurs scènes locales. Du beatbox au scat, Laetitia et Sylvie continuent de développer leur répertoire.

Comment avez-vous rencontré votre partenaire de scène ?
Tout a commencé sur une scène locale à laquelle nous participions toutes les deux. J’étais en solo avec un enregistreur vocal mais Sylvie faisait partie d’un groupe. J’ai ouvert le bal puis, on a chacune assisté à la prestation de l’autre. J’ai eu un coup de cœur. Après, j’ai approfondi mon enquête et on a fini par correspondre régulièrement sur Facebook. Quelque chose de fort est né. On est en symbiose quand on chante ensemble, on provoque quelque chose dans le public.

Comment avez-vous poursuivi votre collaboration ?
On s’est préparé pendant 3-4 mois, on a créé un répertoire avec des compositions de voix, du beatbox, du scat… une musique qui reste accessible. Puis on a commencé à tourner sur la région. Avec notre réseau proche, on a rodé notre duo dans des anniversaires privés. Comme les gens étaient debout à danser, on s’est dit “sont-ils devenus fous ?”. Parallèlement, on a tissé des liens avec le Dakota au Mourillon. On se distingue avec notre style. L’une de nous est la femme flamant rose. L’autre, le coquelicot.
Depuis un an, notre réseau s’est bien développé. On va aller aussi bien sur des bars que des hôtels ou encore des mariages (pour la cérémonie religieuse, les gens recherchent des gens qui peuvent interpréter du sacré).

MoonSha Bazaar, la femme flamant rose et le coquelicot - Limpact

Tenez-vous à rester dans la région ?
Il y a tant à faire ici, entre Marseille et Nice ; et nos journées ne sont pas extensibles. Ce qu’on aime, c’est faire du “live”. On s’épanouit sur scène. Or, il faut une énergie de dingue pour tourner en France. On préfère se donner à fond sur nos compos et rester dans notre secteur.

Votre duo est assez récent…
Il y a quelque chose dans la rencontre musicale qui relève de la surprise. On surprend l’autre, on apprend à se connaître.

Propos recueillis par Laura Berlioz

MoonSha Bazaar se produit régulièrement au Dakota au Mourillon

Fêter et Recevoir La Garde - Limpact