Accueil Articles [Articles] block 2 Sylvie Derely et Francis Berthault à la galerie estades

Sylvie Derely et Francis Berthault à la galerie estades

228

Sylvie derely…  une oeuvre dédiée à la famille
Sylvie Derely est rémoise et elle est très jeune attirée vers le dessin et la peinture. Elle se spécialise dans la création sur des textiles divers, des bâches et son travail très original attirera – excusez du peu ! – des entreprises comme Renault, Rochas, Guerlain qui lui confieront leurs façades pour y créer des fresques. L’une de ses grandes fresques est exposée au Musée de Reims (ville où elle s’est formée aux Beaux-Arts) créée à l’occasion de l’exposition Paul Signac.
C’est en arrivant à Lyon dans les années 90, qu’elle découvre la sculpture : plâtre, argile, bronze, elle s’initie à cet art et décide de le pratiquer exclusivement.
Elle s’intéresse également à l’humain et va donc créer à partir du corps mais sur des thèmes “familiaux” comme le couple, la maternité, l’enfant, la famille.
Ses oeuvres longilignes ne sont pas sans rappeler Giacometti tout en étant plus lisses, plus épurées encore, auréolées d’un certain mystère, ses personnages étant sans visage. Ce sont des oeuvres pleines de grâce, empreintes à la fois de gravité et de sérénité d’où se dégage une grande émotion.
Cette sérénité, qu’elle possède elle-même, elle la capte dans son atelier, face aux monts du Lyonnais qui sont ses paysages quotidiens.

La dérobée de Francis Berthault

francis berthault… couleurs et luxuriance
C’est un parigot du faubourg St Antoine qui voit le jour baigné par l’art, son père étant ébéniste. Mais Francis Berthault va d’abord être attiré par la musique et on le retrouve à huit ans petit chanteur de la maîtrise de Notre-Dame.
Puis il découvrira la montagne est passera son temps à escalader, entre Chamonix, en France et Leysin, en Suisse. Jusqu’au jour où il prend conscience d’un certain danger et décide d’arrêter.
Alors que faire ? En attendant de trouver sa voie, il se met à peindre… et il trouve sa voie ! Le voici aux Beaux-Arts de Paris, il en ressort bardé de diplôme et décide de créer une association, “Oconophone” qui unit ses deux passions : la musique et la peinture, réunissant des artistes et créant des expositions et des événements, le premier se déroulant au Centre Pompidou.
Peintre reconnu, il voyage et expose de l’Allemagne à la Russie en passant par le Japon, les Etats-Unis et la France bien sûr, où il va beaucoup travailler avec notre ami Michel Estades.
Ses paysages, faits de grands aplats aux couleurs chatoyantes, explosent de joie, de folie, de naïveté. De bonheur aussi, celui qu’il retrouve, tout comme Sylvie, dans son havre de paix, le sien étant situé au bord du lac d’Annecy.
Michel Estades a décidé de réunir le mystère, la sérénité, la joie, la naïveté dans sa belle galerie toulonnaise et vous pourrez découvrir avec bonheur ces deux beaux artistes, du 9 mars au 6 avril.

Jacques Brachet

Galerie Michel Estades – 18, rue, Henri Seillon – Toulon
04 94 89 49 98 – www.estades.com