Kyle bonjour. Le HTV aujourd’hui c’est une grande histoire pour toi, tout d’abord en tant que joueur, pouvez-vous nous en parler un peu ?
Je suis arrivé en 2001, j’ai joué pendant 7 ans au HTV en Pro A. J’ai vécu des moments très très hauts, et quelques moments très très bas, mais en même temps ce fut 7 ans de bonheur. C’est pour ça aussi que je suis resté ici avec ma famille.
Comment passe-t-on de joueur à assistant entraîneur puis entraîneur ? Comment se fait la transition ?
Pendant toute ma carrière de joueur, j’ai toujours voulu être entraîneur. J’ai toujours suivi mes anciens entraîneurs. Lorsque j’ai arrêté ma carrière, je suis rentré chez moi pendant 2 ans, j’étais professeur de sport mais aussi entraîneur dans un lycée. Puis j’ai passé des diplômes pour être coach de haut niveau.
Ça rempli pleinement votre vie aujourd’hui ?
Oui pleinement et surtout. J’ai plus de stress en tant que coach, mais c’est ce que j’aime. Je vis mieux avec un peu de stress et j’adore ce boulot dans son ensemble.
Vous avez pris votre place d’entraîneur en Pro B et vous avez vécu une montée. Au niveau du stress et de l’adrénaline qu’est-ce que ça donne ?
J’ai dit à tout le monde pour ma première année je suis sur un petit nuage, parce qu’on a gagné un titre mais il faut que je garde les pieds sur terre car dans chaque vie d’entraîneur il y a des hauts et des bas, et je sais qu’un jour ça risque d’arriver qu’on soit très bas aussi. Il faut continuer à travailler, toujours apprendre et progresser.
Aujourd’hui vous êtes dans un environnement de Pro A, en milieu de tableau, comment cela se passe-t-il ?
Pour l’instant, tous les pronostics de début d’année nous donnaient 18ème, on avait aucune chance de rester en Pro A. Maintenant on est très bien, mais pour moi c’est encore match par match, semaine par semaine. Quand on gagne il faut rester stable et ne pas monter trop haut, et quand on perd il faut aussi rester stable et ne pas descendre trop bas non plus. Il faut essayer de gagner le plus de matchs possibles. J’espère qu’on peut gagner 2 ou 3 matchs encore jusqu’à la fin de l’année pour réussir l’objectif de rester en Pro A.
Cette semaine c’est l’arrivée de Paul Carter, un joueur connu de la Pro A puisqu’il a évolué à Antibes, ça vous procure quoi ?
Je pense et j’espère qu’il pourra apporter un petit plus à l’équipe. Au niveau technique et tactique, il peut apporter quelque chose de différent que les autres joueurs sur le terrain. Ce n’est pas quelqu’un qui va nous aider pour gagner des titres et gagner tous les matchs. Il aura un rôle dans l’équipe pour nous aider à atteindre nos objectifs.
Les play-offs ?
Pour l’instant, je veux gagner le prochain match et on verra par la suite.
La carrière d’entraîneur c’est pour longtemps encore ?
J’espère oui. Je suis content de me lever tous les jours pour aller au boulot et j’adore être avec les joueurs, les faire progresser, les motiver. Je ne dis pas que tout va bien tous les jours, mais pour l’instant ça va.
Si vous aviez un mot à dire aux spectateurs qui ne viennent pas voir le basket, que leur dirais-tu pour qu’ils viennent ?
S’ils veulent voir un sport où il y a du physique, de la technique, de l’athlétisme et un peu de combat venez nous voir. Je pense que c’est un sport pour le grand public, familial. Et c’est mieux, comme pour tous les sports, si la salle est pleine. J’espère que l’on pourra la remplir de plus en plus.
Un dernier mot
Venez nous rejoindre au HTV… s’il vous plaît
Propos recueillis par Manouk B