Au travers de documentaires, de films, de livres, la culture se saisit de plus en plus de l’écologie. Maelle Alimi a voulu s’y consacrer d’une manière moins “anxiogène”. Elle a donc créé “A petit pas”, une série, genre “Friends” à la sauce écolo. Elle a notamment fait appel à Stéphane Floch pour incarner un personnage clé.
Comment définiriez-vous votre série “À petit pas” ?
C’est une série sur la transition écologique par le biais de l’humour. On se rend compte ainsi que c’est un défi drôle et passionnant. On a fait le choix d’une série pour qu’on s’attache aux personnages et qu’on s’identifie à eux. L’idée est de pointer nos incohérences pour faire réagir le téléspectateur.
Quel est le rôle de Stéphane ?
Celui d’un dragueur un peu fou-fou qui ne se préoccupe pas du tout de l’écologie. L’autre personnage principal, c’est Lily. Il va tomber amoureux d’elle, l’écouter et se laisser convaincre de passer à l’écologie.
L’écologie doit-elle nécessairement passer par l’éducation ?
Oui, c’est indispensable et c’est d’ailleurs le leitmotiv qui guide la série. À tous les épisodes, on montre des clés simples et efficaces pour que le téléspectateur puisse les appliquer chez lui.
Cas pratique : que peut-on imaginer par exemple pour un fumeur ?
On doit l’inciter à ne pas jeter ses mégots en lui expliquant par exemple que c’est l’une des premières causes de pollution marine.
On sensibilise beaucoup les jeunes mais que peut-on dire aux seniors ?
Justement, ils ont un rôle capital à jouer. Ça m’énerve d’entendre des phrases du genre “Nous on ne peut plus rien faire cela repose sur nos enfants”. L’idée, c’est de dire aux gens qui ont 40 ans et plus que c’est à notre génération d’apprendre ce qu’il faut faire aux plus petits. Nous avons un rôle capital à jouer dans l’éducation
Propos recueillis par Manouk B
Page Facebook et Instagram “à petit pas” (série à la recherche d’un diffuseur).
