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Bon départ, Samantha Angeli

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Jeune actrice qui nous vient de Corse, cette jolie jeune fille vous emmène dans un univers qu’elle construit pierre après pierre. Partie de sa Corse natale sous le regard de son papa corse donc “très heureux” de voir partir sa fille seule sur le continent et à Paris, elle s’épanouit au contact des plus grands et verra prochainement la naissance de son grand projet aux côtés de Sylvain Zarli.

C’est comment de vivre dans une île ?
C’est bien et c’est pas bien en même temps. Bien, parce que c’est petit, très familial, on est dans un cocon, on se sent en sécurité. Mais je trouve ça étouffant car au niveau de son identité, on est vite jugé, si tu n’es pas comme les autres on te montre du doigt et de ça, j’en ai beaucoup souffert quand même. C’est pour ça que je suis montée à Paris à l’âge de 25 ans, pour un peu plus respirer.

Tu n’es pas issu du conservatoire alors comment as-tu fait ?
J’ai été sur internet et j’ai regardé toutes les écoles qu’il y avait à Paris (car il y en a plein) et j’ai passé une audition pour les Enfants Terribles, dans le 20e arrondissement, dirigée par Jean-Bernard Feitussi. J’ai appris une réplique, parce que je n’avais pas trop d’expérience, j’ai passé mon audition et j’ai été acceptée.

Ta vocation c’est quoi : le théâtre, la télévision, le cinéma ?
C’est plus la télévision et le cinéma, mais après je ne suis pas contre faire du théâtre étant donné que Sylvain Zarli va me donner l’opportunité d’en faire.

Le cinéma, c’est beaucoup de castings. Comment cela se passe-t-il ?
Au départ, quand on n’a pas d’agent, c’est sur internet mais vous ne trouvez que de la figuration ou de la silhouette et vu le nombre qu’on est sur le marché dès que l’annonce paraît tout le monde se jette dessus. Vous avez une chance sur vingt d’avoir une réponse positive. Quant aux petits rôles, c’est du bouche à oreille à moins de tomber sur un casting sauvage. Ça m’est arrivé une fois, ça arrive une à deux fois dans l’année quand le réalisateur ne cherche pas quelqu’un de déjà connu. Il n’y a pas de règle.

Quel genre de cinéma aimes-tu ?
Les drames. Le côté film d’auteur, le côté fort. Une actrice qui m’a donné envie de faire du cinéma, c’est Isabelle Adjani. La Reine Margot ou Camille Claudel. J’aimerai avoir le rôle d’une femme qui porte vraiment un message très fort.

Quel genre de femme es-tu ? Grande ou petite fille ?
Plutôt grande fille, mais j’ai un côté petite fille par moment, heureusement. Et ça fait le bonheur de mon amoureux et surtout de mon papa. J’adore aussi les gâteaux, les sucreries… Et comme toutes les grandes filles, j’évacue avec du fitness.

Casanière ou oiseau de nuit ?
J’ai été longtemps oiseau de nuit puisque je travaillais la nuit mais avec l’âge, je deviens casanière. Le monde de la nuit, ça m’a passé. Je pense qu’on a ça entre 20 et 25 ans, après, ça passe.

Les projets, les enfants c’est important?
Ah oui, je veux avoir une famille. Pas pour le moment, même si j’y pense parce qu’à 30 ans, il faut y penser. Parce qu’avoir une vie de famille, c’est important pour moi.

Jusqu’à présent quel a été le plus beau moment de ta vie ?
Ma rencontre avec Sylvain Zarli.

Propos recueillis par Manouk B
Crédit photo : Julie Reggiani

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