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En marche vers la mairie de Toulon, Cécile Muschotti

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Cécile Muschotti

Avec l’élection d’Emmanuel Macron en mai 2017, la vague L.R.E.M. a submergé l’Assemblée nationale. Parmi ses députés, Cécile Muschotti. Passée par le communisme et le socialisme, elle défend désormais la voix de la macronie mais surtout, celle de son territoire. Une ambition qui l’a conduite à devenir candidate aux prochaines municipales à Toulon.

Comment fait-on le grand saut pour devenir député ?
On se jette dans la bataille car on a envie de changer les choses de faire progresser la société. On a envie de représenter son territoire. J’ai grandi à Toulon, j’y ai fait mes études… Donc quand se présente l’opportunité de l’incarner à un niveau national on se jette à l’eau.

Est-il facile de s’adapter à ce milieu ?
C’est compliqué de débarquer dans un monde inconnu, qui n’est pas facile d’autant plus quand on est une femme. Il faut comprendre rapidement les mécanismes de ce système pour essayer d’être opérationnelle le plus vite possible.

Comment peut-on représenter sa circonscription à l’échelle nationale ?
C’est tout l’enjeu de ce mandat. Vous êtes sollicité à la fois au niveau national à Paris et à la fois dans votre circonscription. L’objectif est de nourrir les projets de loi et proposition avec votre expérience de terrain. Ensuite, quand elle est votée, il faut expliquer en quoi ça va changer les choses dans votre territoire.

Cécile Muschotti

Comment gérez-vous votre vie ?
Les déplacements sont compliqués. On est absent la moitié de son temps. Je fais partie de ceux qui pensent que la politique doit être un temps défini dans une carrière, que chacun doit retourner à une vie plus sociale et familiale après.

Vous êtes contre le cumul des mandats.
Comment voulez-vous avoir la distance, l’énergie et l’impact nécessaires si ça fait 40 ans que vous êtes dans la politique ? C’est une activité qui mérite un pas de recul pour agir dans l’intérêt général.

Prochaine échéance : les municipales…
Je suis candidate à la mairie de Toulon et à la métropole car je suis persuadée que nous sommes arrivés à une situation de non-retour. Il faut oser le changement. Le problème de la mobilité est devenu insupportable moralement. Tout cela est dû à un manque de recul et de mobilité. Le tramway par exemple est indispensable. Regardez, Nice a sauté le pas. On ne parle pas que de transport car cela améliore aussi la qualité de l’air.

Que souhaitez-vous pour Toulon ?
Je veux qu’on respire mieux, que des grosses entreprises viennent s’installer pour que les jeunes aient du travail et arrêtent de quitter notre territoire, qu’on améliore notre façon de se déplacer et consommer pour mieux vivre. Je veux aussi protéger la mer. Vous l’aurez compris, il faut que Toulon soit un modèle dans la transition écologique.

Propos recueillis par Manouk B

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