Calmer des douleurs, détendre les patients et exercer sa passion. Hélène Richard a tout d’une praticienne traditionnelle. Seule différence, elle exerce sa passion avec les animaux. Diplômé en 2015 par « l’European School of Animal Osteopathy » de Brighton, elle se déplace à domicile depuis trois ans pour traiter les petites bêtes de sa région.
Des chevaux, des chiens mais aussi des moutons et des lapins. Les patients d’Hélène Richard ne sont pas les plus faciles à soigner. Après 6 ans de promenades à cheval en Jordanie, elle a eu un déclic. Là-bas, peu de soigneurs. Elle a porté cette casquette, avec celle de guide de randonnées équestres. « Au fil du temps, je prenais plus de plaisir à les soigner qu’à les balader », explique-t-elle. Décision prise, la voilà partie pour l’Angleterre. Objectif, apprendre un nouveau métier : Ostéopathe pour animaux. En 2015, elle retourne à Toulon pour exercer. Elle se déplace chez les maîtres. Un atout pour elle. « Chez eux, je vois beaucoup de choses comme la couchette ou les obstacles qui dérangent l’animal », assure l’ostéopathe. Beaucoup de domiciles mais aussi des écuries. Hélène Richard traite surtout les chevaux et les chiens.
Soigner des animaux sans pouvoir leur parler. Ce n’est pas un obstacle: « sans la parole, le contact avec les mains est plus direct ». Autre avantage, rien n’entrave cet échange. « Les animaux ne discutent pas, ils n’expliquent pas leurs problèmes ni leur ressenti, avec eux, on va à l’essentiel », détaille-t-elle.
L’ostéopathie reste peu rependue chez les animaux. Les maîtres ont quelques craintes : « Quand j’arrive, les gens redoutent l’ostéopathie structurelle (le fameux « craque ») mais cela se fait très peu sur les animaux ». Des traitements qui ne s’arrêtent pas à la boiterie. Hélène Richard ne réduit pas chimiquement la douleur avec des traitements. Elle donne au corps les moyens de se réparer par lui-même. Les ostéopathes équins sont plus nombreux mais il en existe très peu pour les chiens. Pourtant, elle l’assure, c’est essentiel : « Les animaux ont un corps comme les humains, ils peuvent ressentir la douleur, le stress, la tristesse… ». Si cette passionnée d’animaux fait ce métier, elle lutte contre un préjugé. Les signes de fatigue et de changement de comportement sont trop vite attribués « à la fatigue ou la vieillesse ». Une conclusion trop hâtive pour elle qui se déplace de domiciles en écuries pour améliorer la vie des animaux.
Laura Berlioz
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