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La RSE ? Cékoi ? Fabrice Jean-Jean

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Sensibilisations à l’environnement, à la pollution ou encore à l’utilisation de l’eau, l’Homme est en permanence confronté à ces questions essentielles pour son futur. Fabrice Jean-Jean s’est demandé comment les entreprises pouvaient en faire de même. Il s’est donc intéressé à leur responsabilité sociétale.

Concrètement comment faites-vous “améliorer” une entreprise ?
On travaille sur un audit avec un logiciel qui va évaluer la stratégie commerciale, la relation client et la statégie RSE. On va donc voir les forces et les faiblesses des entreprises et les axes à améliorer.

Quel est l’axe principal ?
Primo, il faut améliorer la RSE. Elle doit être insérée dans l’ADN de l’entreprise. Une étude de l’INSEE de 2012 a prouvé que les entreprises qui ont résisté à la crise de 2007 sont celles qui ont un business modèle incluant cette notion.

Comment définiriez-vous cette RSE ?
C’est tout simplement la Responsabilité Sociétale des Entreprises. Elle consiste pour une boîte à intégrer les préoccupations sociales et environnementales dans ses activités et dans la stratégie qu’elle met en place. Elle interagit avec ses parties prenantes (clients fournisseurs). Les entreprises doivent intégrer la RSE dans leurs relations.

Quels sont vos projets ?
Je vais créer un pôle de compétence de la RSE dans le bâtiment à Hyères. Concrètement je vais réunir des jeunes apprentis et professionnels. Autour d’eux, il y aura des spécialistes de la RSE, du développement durable, du traitement des déchets, de l’intelligence collective, etc. Le but sera de porter une réflexion sur les métiers du bâtiment de demain. Ce sera un véritable accompagnement pour les entreprises qui veulent évoluer là-dessus.

Pouvez-vous nous parler de votre adhésion à Alliance Majeure ?
Je participe aux repas depuis 2016. J’ai eu de bons échanges au départ mais je voulais prendre le temps de bien connaître les gens avant de démarrer. Ici, on rompt avec la solitude du chef d’entreprise. J’ai voulu apprendre à tisser des liens et aussi voir ce que je pouvais apporter au groupe. J’ai appris à comprendre comment fonctionnent ces personnes, ce qui leur plaît et leurs valeurs. On ne cherche pas du business sinon, on irait dans les réseaux où il n’y a que ça.

Propos recueillis par Laura Berlioz