Jérémy Bacardi, Marine Ella ou encore Lyes Akroun… Autant de talents varois dans l’humour que Meddy Viardot vous fera découvrir prochainement. Humoriste sur son temps libre, Meddy a à cœur de présenter les pépites varoises desquelles il se sent très proche. Tous les mois, il leur tiendra une chronique dans nos colonnes.
Les jeunes talents sont-ils nombreux dans la région ?
Oui, et cela ne se limite pas seulement à l’humour. Ils proposent du stand up ou des sketchs mais certains jouent aussi d’un instrument. Ils tournent dans la région et font partie de plateaux d’humour. On peut citer notamment le Fada Comédie Club, impulsé par Jérôme Leleu, à l’Oméga Live de Toulon.
Pourquoi peinent-ils à percer ?
On connaît les jeunes Parisiens car ils jouent dans des salles connues et sont repérés pour participer à des émissions de télé.
C’est dommage car, parmi eux, se cachent de véritables révélations. Par exemple, Elodie Poux. Je l’ai rencontrée lors d’un festival à Plougastel. Personne ne parlait d’elle maintenant, elle explose. Elle aurait mérité d’être révélée plus tôt.
Comment comptez-vous les mettre en avant ?
Tous les mois, je tiendrai une chronique dans laquelle je vais présenter un ou plusieurs jeunes talents. Ce créneau n’existe pas dans la région, ils n’ont pas cette tribune qu’ils méritent pourtant. Plus largement, j’aime faire découvrir l’humour. Avec ces deux objectifs, je vais organiser un festival de l’humour à La Seyne. Le 31 juillet, au Casino Joa, des jeunes talents se succéderont.
Vous avez une activité professionnelle en parallèle. Comment vous perçoit-on lorsque vous organisez des événements comme ceux-là ?
Justement, le fait que ce ne soit pas mon métier demeure une force. Mes interlocuteurs savent que cela reste ponctuel et donc, que je m’investis à fond à chaque fois. Pour la chronique par exemple, il me tient à cœur de dénicher des pépites.
Propos recueillis par Laura Berlioz