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Marc La Mola Par Meddy Viardot

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Marc La Mola - Limpact

Bonjour Marc, première question : quand est-ce que l’envie d’écrire vous est passée par la tête ?
Difficile de répondre : j’ai toujours aimé écrire ! C’est pour moi un exutoire. Je vais vaincre mes idées noires grâce à l’écriture.

C’était quoi vos premiers écrits ?
Mes tous premiers écrits, ce sont ceux que j’ai fait à l’école ! Mais j’ai toujours eu envie d’écrire des choses plutôt sombres : moins je me sens bien, plus j’écris.
J’ai commencé par écrire sur des bouts de papiers que je jetais car j’ai mis du temps à assumer.

Comment est-ce que l’on devient un auteur ou scénariste ?
Je suis devenu auteur par hasard. Mon premier livre était au départ un texte qui m’apportait du réconfort personnel et ce livre m’a échappé et est tombé entre les mains d’un journaliste : « Le sale boulot : confessions d’un flic à la dérive ».
Scénariste, c’était un rêve caché. J’avais envie en tant qu’auteur d’être lu, comme un peintre a envie que l’on voit ses peintures. Je suis rentré dans l’écriture « en cassant un carreau » mais avec une joie énorme.
J’ai des choses à dire, des histoires à raconter donc j’ai fait des propositions de scénarios à des producteurs qui me les ont achetés.
J’ai même enseigné pendant 2 ans dans une école de cinéma l’écriture de scénarios.

Vous étiez policier avant d’être écrivain ?
Pendant 27 ans, j’ai été flic, au service de la société : dans différents services dont la brigade anti-criminalité. C’est une source intarissable d’inspiration pour écrire.

Où peut-on vous retrouver prochainement ?
Je suis, en ce moment, sur deux ouvrages. L’un qui est un roman policier qui se déroule dans les quartiers nord de Marseille qui s’intitule « extrême-onction ».
Et un manuscrit qui est un témoignage, un essai sur la volonté de revenir aux fondamentaux de la police c’est-à-dire une police plus républicaine, plus proche du citoyen.

Pour finir, si vous aviez le droit de poser une question à la personne de votre choix, à qui vous adresseriez-vous ?
Je m’adresserais aux différents ministres de l’intérieur qui se sont succédés en leur demandant pourquoi ils ont laissé la police mourir, devenir ce qu’elle est aujourd’hui ?

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