Pour leur regard neuf, leurs actions plus énergiques ou encore de nouvelles idées, les jeunes leaders sont de plus en plus plébiscités. De l’économie à l’écologie, la Jeune Chambre Économique de Toulon et sa région veut des changements positifs sur le territoire. Sa présidente Marie Fédérici en détaille les actions.
Quels sont vos projets ?
On va reprendre beaucoup d’actions au niveau local. On a organisé une journée le 19 octobre dernier à La Seyne/Mer sur la consommation locale. On a créé une charte “localissime” basée sur les circuits courts, le bio, le coopératif, etc. Les entreprises qui adhérent doivent avoir au moins deux de ces engagements.
Vous avez même organisé un “world clean up day”.
C’est une initiative internationale dont le but est de regrouper 5% de la population de la planète autour du nettoyage. En 2018, on a eu assez de succès. Pour l’opération de 2019, on a contacté plusieurs entités, c’est ainsi que le Rotary en a organisé un en septembre dernier.
Comment êtes-vous devenue présidente de la Jeune Chambre Économique de Toulon et sa région ?
A la Jeune Chambre Économique, on est incubateur de leaders citoyens. Nos membres ont vocation à se développer. Cela passe par la prise de responsabilités. Chaque année en local, on vote pour un nouveau bureau en donnant l’opportunité à de nouvelles personnes d’en faire partie. L’année dernière, j’étais secrétaire générale je me suis donc naturellement présentée à la présidence.
Votre fonction demande beaucoup de temps. Arrivez-vous à tout concilier ?
C’est compliqué car nous avons des évènements en journée. J’ai la chance de travailler dans une société de conseil et de performance opérationnelle à Toulon. Le management de mon entreprise me laisse m’organiser pour me dégager du temps et pouvoir le rattraper plus tard.
Votre jeunesse n’est-elle pas un frein pour mener ces actions ?
A la jeune chambre on agit sur plusieurs axes dont le développement durable. On a tout un bagage. Certes, je suis jeune mais je ne suis pas seule. Les membres agissent et on peut s’appuyer sur des initiatives nationales. En 2020, on a choisi pour thème l’optimisation des ressources et comment allier les développements économiques et durables. Pendant un an, on va tester des choses là-dessus.
Ces développements économique et durable sont-ils compatibles ?
Oui, cela a été souvent séparé et c’est dommage. En ce moment, on parle de RSE. Tout son objet est de réussir le durable et l’économie. Si on prend soin de nos parties prenantes et de notre environnement, il y aura forcément des résultats.
Propos recueillis par Manouk B