Comme le dit la chanson, avec des coups de marteau, ce serait le bonheur. C’est tout l’objectif de ce duo d’expertes. Amel, gemmologue et Marie, commissaire priseur judiciaire vous reçoivent pour toutes vos expertises et pour partager avec vous leur goût pour l’art, au travers de la vente aux enchères d’objets de collection. Acheteur ou vendeur, vous serez séduits par cet espace dédié à l’art.
Comment est né ce lieu ? Quelle législation encadre votre exercice ?
Jusqu’à présent vous ne pouviez acquérir une étude qu’en rachetant une étude existante. Mais une nouvelle loi récente a permis de changer les choses afin de créer de nouvelles études pour les notaires, huissiers et commissaires priseurs judiciaires. La demande étant forte, c’est par tirage au sort que les candidats ont été admis. La chance nous a souri et nous sommes aujourd’hui satisfaites : notre notoriété dans la région a incité les acheteurs à nous suivre.
Trouver un local n’a pas été facile et c’est grâce à Monsieur le maire d’Ollioules, amateur d’art et de culture, que nous avons obtenu cet emplacement rêvé où nous bénéficions d’un fort passage.
Comment est né cette union qui fait votre force aujourd’hui ?
Nous partagions toutes les deux la même passion pour l’art et la déco. Nous voulions faire la différence avec nos homologues. D’où cette idée d’associer nos deux activités dans un lieu unique et de proposer des initiations à la gemmologie, des conférences dans le but de rendre l’art accessible. Enfin, nous avons créé une maison des enchères, plutôt qu’un hôtel comme c’est l’usage, afin de rassurer les gens effrayés par ce secteur qui peut leur paraître élitiste.
Nous voulions créer un lieu chaleureux, accueillant où règne une ambiance familiale lors des ventes courantes qui s’apparentent à des brocantes. Nous travaillons aussi à gagner la confiance des gens dans les procédures collectives, comme les successions. Nous sommes une véritable équipe et montons toutes les ventes ensemble.
Quels sont vos objectifs ?
Faire de cette maison un lieu culturel reconnu dans le monde de l’art avec cette volonté de dépoussiérer ce milieu dans lequel les femmes que nous sommes avons dû nous faire une place.
Propos recueillis par Cendrine Vincent