De la guitare au chant, il n’y a qu’un voyage. D’abord musicienne à Toulon puis à Paris, c’est au Brésil que “Super Virna” (devenue “Virna Nova” puis “Super Nova”) s’est révélée. Funk, folk et soul composent son premier album.
Pourquoi vous-êtes-vous détournée de la guitare classique ?
J’avais envie de chanter et jouer avec d’autres personnes. A la guitare classique, j’étais seule. ZAP Mama m’a auditionnée. Je suis partie à 26 ans avec elle en tournée mondiale. Là, je n’étais plus guitariste classique. Elle ne trouvait personne qui savait jouer au “doigt”. Après des années d’études de musique, j’étais techniquement à la hauteur. Une fois qu’on rentre dans ce milieu, on fait plein de choses. Ensuite j’ai décollé. J’ai accompagné Tryo ou encore Florent Pagny sur des télés.
Comment votre voyage au Brésil a-t-il changé votre carrière ?
Au début, je ne chantais pas du tout. Après des études de musique à Paris, je suis partie voir autre chose. En trois mois, je suis tombée amoureuse du Brésil. Là-bas on m’appelait “Virna Nova”. J’ai acquis d’autres compétences et influences. Quand les gens ont vu que je faisais un peu de tout ils m’ont dit “mais en fait, tu es Super Nova”. D’où mon nom de scène.
Pourquoi avoir sorti un premier album après tant de temps ?
Cette idée germe depuis un moment mais comme je viens du classique, j’ai d’autres méthodes de travail. C’est à force d’accompagner des gens que j’ai vu leur façon de fonctionner. L’année dernière, tout est allé très vite. J’ai arrêté d’accompagner des groupes en octobre.Puis, l’album est sorti le 23 novembre. Les 10 chansons sont nées d’un mélange de tout ce que j’ai appris. On l’a classé dans la catégorie “alternative jazz”. Mais on peut aussi trouver du Funk, de la pop, de la soul et de la musique brésilienne. Le premier clip a été tourné en République Dominicaine. Un autre clip sera tourné au Maroc.
Allez-vous faire découvrir cet album sur scène ?
En avril, je serai aux studios de l’ermitage à Paris. Pas mal d’autres scènes sont prévues dont un festival dans la région de Biarritz j’aimerais également en faire un à Toulon.
Propos recueillis par Laura Berlioz