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André Hampartzoumian, Guitare héros

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Touche à tout de la musique, compositeur, producteur, interprète… il est le caméléon attachant dont rêves toutes personne.

Comment est arrivé le virus de la musique, comment est-il né en vous ?
Tout petit déjà. A 4 ans j’avais une guitare enfant, à 7 ans une guitare classique adulte, à 12 ans ma première guitare électrique et on a fait le groupe avec mon frère dans la foulée. Depuis tout petit, je ne pourrais pas expliquer pourquoi la guitare, je crois qu’à l’époque c’était pour imiter Michel Polnareff qui faisait la Poupée qui fait non. En fait j’étais avec des adultes qui écoutaient à l’époque du Rock avec les guitares héros tels que Jimi Hendrix, Johnny Winter, Rory Gallagher…

Comment arrive-t-on des guitares héros à Michel Sardou ?
Je ne sais pas. Parce qu’en fait avec mon frère on a monté plusieurs groupes de rock dont un à Marseille, puisque je viens de Marseille, et de fil en aiguille je suis monté sur Paris pour travailler. Avec Jacques Veneruso, on a eu la chance de se rencontrer et de faire la première partie de Canada. Après il y a eu la rencontre en 90, au studio Hauts de Gammes, avec Lolo et toute l’équipe. Ensuite avec Florent Pagny à l’époque, en 94, on arrive pour la tournée de Rester vrai, puis on enchaîne les albums Bienvenue chez moi, Savoir aimer, Récréation jusqu’à Châtelet les Halles. Après, c’est Patrick Fiori. D’ailleurs mon frère est toujours musicien de Patrick Fiori, pour ma part je le vois régulièrement et on bosse toujours ensemble. En 2004, ça a été la rencontre avec Michel Sardou.
Ce n’est pas en moi, c’est un cheminement. Et puis on peut difficilement refuser une tournée avec Florent Pagny même si on veut devenir un guitare héros.

André Hampartzoumian guitare héros - Limpact

Aujourd’hui quand on compose une musique et qu’on la lâche dans la nature, ça fait quoi ?
j’ai fait, essentiellement, des choses pour la télévision. Surtout la série KD2A, sur France 2, c’est moi qui faisait les musiques. Disons que ce qui m’avait vraiment fait “kiffer” c’était qu’on avait fait une démo avec un groupe signé qui s’appelait Zoum, et on avait fait à côté de ça un boeuf qui a été joué jusqu’à huit fois jour sur NRJ. Donc voilà d’être joué en radio c’est un “kiff”

Votre meilleur souvenir ?
Ça c’est compliqué. J’en ai plusieurs. Mon premier c’est Taratata, la veille j’avais mal dormi parce qu’à l’émission d’avant j’avais vu Phil Collins, Foreigner… des artistes que j’admirais et je me suis dit c’est moi qui vais jouer là. Donc Taratata c’est le premier choc. Le premier Bercy aussi ça a été un choc.
Avec Michel, à Montréal, il y avait 28 000 personnes qui chantaient Les Lacs du Connemara et ça passait à travers l’Ear (oreillette de retour) donc je l’ai enlevée et j’ai pris une vague de 28 000 personnes qui chantaient le thème. Ça c’est important.
Et puis j’ai eu la chance, grâce à Jacques Veneruso qui nous avait placé sur la tournée de Florent Pagny qui nous laissait jouer des compos de notre groupe au milieu de son spectacle. Sinon, mes principaux plaisirs, c’est vraiment la création. Quand je crée, qu’il y a un univers qui se dessine, il n’y a personne qui est témoin, je le fais je suis quasiment tout seul et ça c’est mon plus gros “kiff”.

Un dernier mot ?
Pour finir ? J’ai des projets pour les générations à venir, des projets musicaux. Je crois vraiment à la nouvelle génération, ça joue bien et il y a un bon esprit.
J’ai des projets de musique à venir, qui sont très très très important. De très gros projets, j’espère pouvoir aller au bout.

Propos recueillis par Manouk B