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Laurent Coppola, Batteur au grand coeur

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Natif de la Seyne sur Mer, il vous surpasse par sa gentillesse et sa générosité, toujours fidèle, il fait d’abord partie du groupe Zoum puis il intègre rapidement l’équipe de Florent Pagny ou il participe massivement à la conception des album « Bienvenue chez moi » et « Châtelet les halles » tout en travaillant parallèlement pour d’autres artistes : Tina Arena, Isabelle Boulay, Céline Dion, Patrick Fiori, Garou, Nolwenn Leroy, Natasha St Pier, Michel Sardou…

Comment tout a commencé ?
Dès le départ, avec la bonne chose, c’est-à-dire des rencontres humaines. Yves Pujol, Pierre Précio, Christian Broco, le groupe de copains de garage, de collège, mes frères de coeur. De rencontres en rencontres, j’ai eu la chance de vraiment tisser à chaque fois de vraies relations humaines et on arrive, presqu’à 30 ans après, à jouer encore ensemble. Je le dis encore parce que ce n’est pas si facile que ce que l’on croit, il faut vraiment voir un petit peu les faiblesses de tout le monde afin de compenser en amitié l’endroit où quelqu’un est un peu plus faible.

Comment arrivent-ils à vous supporter avec le bruit que vous faites ?
Ils ne me supportent pas (rires)… Les amplis ça se monte donc quand je commence à m’énerver un petit peu, ils ont tendance à monter le volume.

Comment le virus de la batterie vous est-il venu ?
Le cousin de ma mère Gaby Richard qui était batteur et qui avait un orchestre dans les années 60, m’a légué sa batterie. C’est un grand personnage qui est décédé et à qui je dois peut-être aussi ce virus là parce que dès mon plus jeune âge il m’a installé derrière l’instrument. Ça me fait plaisir de parler de lui et c’est non sans émotion.

Laurent Coppola, Batteur au grand coeur - Limpact

Aujourd’hui vous préparez la tournée de Michel Sardou avec Jacques Veneruso. Pouvez-vous nous dire un mot sur Jacques Veneruso ?
Il le sait, on n’a rien à se cacher, ça a été une rencontre magnifique mais avant tout humaine. J’ai rencontré Jacques par l’intermédiaire d’André Hampartzoumian et je ne savais absolument pas qui c’était, du moins je connaissais son nom par des chansons mais je n’avais aucun visage sur Jacques. Quand je l’ai rencontré, c’était pour un déménagement, j’étais à Paris avec Dédé, je lui ai dit : ” qu’est-ce que tu fais cet après-midi ? ” Il m’a répondu : ” je vais aider un pote à déménager “donc je lui ai dit : ” écoute je n’ai rien à faire donc je viens avec toi ” et voilà j’ai rencontré Jacques comme ça. En discutant avec lui, il m’a dit : ” je fais de la musique… le groupe Canada “. Et je connaissais le groupe Canada.
Même au départ, il n’y a pas d’influence quelconque, ça ne reste que sur des échanges humains. Je pense que, si tant est qu’on ait une force, elle est là.

Votre meilleur souvenir ?
Il y en a plein… des rencontres humaines, la chance de grandir auprès d’autres, d’échanger. Pour moi, même si je n’aime pas le terme, c’est ma principale philosophie : grandir auprès des autres et en même temps espérer faire grandir les autres.

Un dernier mot ?
Merci.

Propos recueillis par Manouk B