Toujours sous les feux des projecteurs, Atef, demi-finaliste de la saison 1 de The Voice a pris la place de Président du jury pour dénicher les talents de demain, à l’occasion du concours de chant Starmouv’ organisé par la ville de La Garde. Très attaché à la ville et au Var, il nous dit tout, de son premier album à son rôle de jury, sans oublier l’expérience The Voice.
Plus de soixante chanteurs varois âgés de 12 à 25 ans ont déposé leur candidature pour le concours de chant Starmouv’ auprès de la ville de La Garde, dans le but ultime de devenir le talent de demain. C’est le 30 avril dernier que se sont déroulées les auditions au cours desquelles les candidats ont pu interpréter à tour de rôle la chanson de leur choix. De Bruno Mars, Adèle à Lana Del Rey ou Francis Cabrel, certains chanteurs ont même pris le risque de présenter au jury leurs compositions personnelles en français mais aussi en anglais.
Finalement, les membres du jury, Atef, Cécile Ravel et Mano Camara ont donné leur chance à 11 filles et 2 garçons qui se produiront en live le 27 juin prochain, place de la République à l’occasion de la grande finale du concours, avec à la clé des cours de chant avec un professeur reconnu.
Souvenez-vous, Atef avait littéralement bouleversé le public et les membres du jury de la première saison de The Voice en 2012 avec sa voix cristalline et ses interprétations très personnelles de « Ben » de Michaël Jackson, « Lettre à France » de Michel Polnareff ou encore « Comme toi » de Jean-Jacques Goldman. Le varois a toujours su où il allait, il a pris le temps de faire un premier album qui lui ressemble. « Perfect Stranger » regroupe douze titres en anglais, enregistrés à Londres. Ce disque est une alliance de musiques world/pop, sincère et généreuse comme Atef l’a toujours été avec son public.
Que penses-tu des candidats que tu as auditionnés pour Starmouv’ ?
Il y avait 61 candidats et seulement 6 garçons et l’expérience m’a évidemment rappelé The Voice. Il y avait des niveaux très différents les uns des autres, certains sont opprimés par leur âge, d’autres espèrent être reconnus, nous avons donc fait notre sélection par tranche d’âge avec une note artistique et une note technique. Je remercie tous les candidats pour leur sympathie, leur talent et leur audace, Starmouv’ est une belle expérience artistique.
Quels conseils donnerais-tu aux candidats ?
Un candidat qui va rester authentique et garder sa fraîcheur et sa spontanéité aura toutes les chances de réussir. D’un point de vue technique, il faut arriver devant le jury avec une certaine maîtrise, le texte de la chanson doit être connu sur le bout des doigts, il ne doit y avoir aucune fausse note, il faut vivre sa chanson et savoir de quoi on parle..
Pourquoi avoir attendu avant de sortir ton premier album ?
J’avais besoin de prendre du recul et du temps pour faire un album qui me correspond. « Perfect Stranger » est un disque que j’ai enregistré à Londres avec le compositeur et guitariste anglais John Robertson. Lancer un album c’est comme faire décoller un avion, tout dépend de la tour de contrôle, j’ai attendu que la tour de contrôle soit prête pour sortir cet album le 24 février dernier. Il est intimiste avec peu d’instrumentation, il est tout ce que j’aime.
Avec le recul, que t’a apporté l’émission The Voice ?
The Voice est un tremplin extraordinaire qui a bouleversé ma vie. Je n’ai aucune amertume, on est venu me chercher à la veille des auditions, c’était une sorte de coup de pouce du destin. A la sortie c’est à nous de nous organiser, il ne faut surtout pas attendre que ça nous tombe dessus. Cette émission m’a permis de me retrouver dans la lumière.
Propos recueillis par Marine Astor