Véritable dénicheur de talent et lui-même humoriste à “temps partiel”, Meddy Viardot met régulièrement en lumière un artiste dont il est sûr qu’il va devenir un grand. Ce mois-ci, interview flash de Baba Rudy.
Quand as-tu été dominé par le besoin de monter sur scène ?
Ça remonte à très loin. Pour autant que je me souvienne, tout minot, je m’inspirais des humoristes qui passaient à la télé pour vaincre ma timidité. C’est de cette façon que j’ai essayé de grandir : en étant rigolo.
Où as-tu débuté ?
C’était il y a 5 ans, au Avignon Comedy Club, sur les conseils de Mohamed Le Suédois que j’avais rencontré par hasard, lors d’une réunion de famille improbable.
Si tu avais à définir ton humour, que dirais-tu ?
J’essaie avant tout de raconter mon quotidien. Quant au ton que j’affectionne, j’adore exagérer les choses pour pousser l’absurde au maximum. Caricaturiste mais pas que.
Tu es un “instagrammeur” acharné, paraît-il ?
Je suis à fond sur “Insta” depuis deux ans. Je compte environ 16.000 abonnés. Les réseaux sociaux sont indispensables pour avoir de la visibilité quand on fait ce métier.
Où seras-tu prochainement ?
”J’assume” mon nouveau spectacle depuis le mois de septembre et je serai le 15 novembre au théâtre Daudet à Six-Fours.
Si tu avais une question essentielle à poser à quelqu’un, à qui t’adresserais-tu ?
Je demanderais à Franck Dubosc: “Mais qu’est-ce qui t’a fait tenir si longtemps jusqu’à ce que vienne enfin la réussite?” et à Laurie Thilleman : “Dis, Laurie, tu voudrais bien sortir avec moi ?”.
La participation de Baba Rudy à la 2e édition du festival d’humour de La Seyne-sur-Mer est déjà annoncée en exclusivité pour Limpact.