Si on devait résumer l’aventure “Albert Immobilier” par un dicton, “le hasard fait bien les choses” serait idéal. Ensuite, fort d’un travail acharné, après Ollioules, Fabien Albert a pu ouvrir une seconde agence, à Sanary. Si son métier a évolué, il reste un homme passionné.
Comment avez-vous obtenu votre première agence ?
J’ai fait un BTS profession immobilière dans l’agence que j’ai actuellement à Ollioules. Ensuite, j’ai démarré une expérience dans la banque pendant trois ans. Un jour, complètement par hasard, je me suis retrouvé au feu rouge devant la fameuse agence. L’ancien gérant a mis une affiche pour la vendre. Tout a commencé ici.
Qu’est-ce qui a évolué dans votre métier ?
On conserve toujours les mêmes principes mais les systèmes pour faire et rendre les services changent. Il faut s’adapter aux nouvelles technologies. J’ai gardé du papier pour communiquer car la prise en main d’un feuillet reste agréable et recherchée. J’ai préféré créer mon magazine plutôt que faire des pubs dans divers supports. On ne fait pas que des pubs d’ailleurs, on promeut les commerçants locaux, les associations…
Avec ces outils, les particuliers doivent être tentés de vendre eux-mêmes leur bien, non ?
Comme je disais, la manière de promouvoir les biens n’est plus la même. Les vendeurs ont une facilité pour mettre en ligne leur bien. Malgré la multiplication des sites, les ventes entre particuliers diminuent car il y a de nombreuses contraintes juridiques. C’est le métier des agences. On se tient à jour car les lois sont nombreuses et évoluent en permanence.
Quel est votre meilleur souvenir dans ce métier ?
Il y en a plein mais à chaque fois qu’on fait une vente ou une trouvaille et qu’on voit l’émotion des clients, c’est indescriptible. Une fois, on a trouvé une maison pour des clients dont on s’occupait depuis quatre ans. Je les ai appelés pour leur dire qu’on avait trouvé “leur” maison mais ils ne me croyaient pas. Lors de la visite, c’était incroyable. Il n’y a pas de mots quand on arrive à concrétiser ce genre de projets.
Propos recueillis par Laura Berlioz
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