Après quelques turbulences et quelques disparitions, les agences matrimoniales, qui ont subi de plein fouet le phénomène Internet reviennent sur le devant de la scène.
Limpact a rencontré Corinne Anricourt, responsable régionale des agences Fidelio du Var, qui nous explique comment le Web les a même poussées vers les sommets. Corinne est une belle femme, avenante et souriante. Elle incarne à merveille le côté chic, à la fois sobre et chaleureux, que l’on peut rechercher en passant la porte d’une agence matrimoniale. Son agence a été récompensée en 2011. Corinne Anricourt a reçu le Grand Prix de la Communication Fidelio avec le titre de Meilleur Franchisé et Partenaire de France 2011.
Pouvez-vous nous rappeler votre histoire et celle de Fidelio ?
Fidelio existe depuis 1975 et l’agence de Toulon aussi. Ça a été une des toutes premières agences de France. Elle n’a eu que trois directrices. La première est restée 20 ans, la deuxième 14 ans et je suis la troisième à ce poste. J’y suis depuis 5 ans, mais cela fait plus de 20 ans que je suis chez Fidelio. Avant Toulon, je m’occupais des agences de Grasse et de Cannes. Dans ce métier, l’expérience et la confiance sont primordiales. C’est la longévité qui fait naître cela.
Mais votre histoire n’est pas loin de celle de votre maman, n’est-ce pas ?
Avant, j’étais dans le juridique, alors que ma maman travaillait dans l’agence Fidelio de Nice. Je sentais son épanouissement et lorsque la responsable du Var est partie à la retraite, je me suis dit que ce métier était sans doute fait pour moi. J’ai foncé et je ne me suis pas trompée. En fait, j’ai repris le flambeau et j’ai suivi la tradition familiale !
Que vous apporte ce métier ?
Pas un jour ne ressemble à un autre. Il est riche en échanges. C’est valorisant d’aider mes clients à trouver du bonheur. Ils m’apportent autant que ce que je leur apporte et ils me le rendent bien.
Pouvez-vous nous parler de l’évolution du métier ? Quelle a été l’incidence d’Internet ?
Aujourd’hui, nous sommes plus dans l’accompagnement qu’avant. Pour nous, Internet n’a pas eu une influence néfaste, bien au contraire. Avant, entrer dans une agence matrimoniale se faisait très discrètement. Internet a démocratisé les rencontres. On ne se cache plus. Ce n’est plus tabou de s’inscrire quelque part pour chercher l’âme soeur. Par contre, il y a les déçus d’Internet et ceux-là viennent chez nous.
Que recherchent vos clients ? Pourquoi viennent-ils chez vous ?
En dehors des déçus d’Internet, il y a aussi ceux qui ne veulent pas y aller pour une question de discrétion. Il faut mettre sa photo, se dévoiler aux yeux de tous. Nos atouts sont la confidentialité, le sérieux, la rencontre, l’écoute, le conseil et l’objectivité.
Ceux qui viennent dans une agence matrimoniale comprennent que leur intérêt n’est pas de mentir, pour atteindre leur objectif. Sur Internet, ce n’est pas vraiment le cas et les mauvaises surprises sont fréquentes.
Avez-vous un exemple, une anecdote ?
Il y a deux ans, une dame de 42 ans, jolie et divorcée avec 4 enfants cherchait un compagnon. D’un autre côté, un médecin avait pris rendez-vous avec moi. Lors de l’entretien, j’ai senti qu’entre eux, ça pourrait aller, alors j’ai organisé une rencontre. Le médecin m’a alors appelé : « C’est une de mes patientes ». La femme a fait de même : « C’est mon médecin » Ils étaient chacun célibataires, désireux de refaire leur vie et sans l’agence, ne se seraient jamais rencontrés. Ils forment maintenant un joli couple…
Pascal Hermer
Les conseils du coach
Ce qu’il ne faut pas faire lors d’une première rencontre :
• Avoir une mauvaise présentation.
L’aspect physique est important
• Monopoliser la conversation,
parler tout le temps
• Parler de ses malheurs,
de ses échecs sentimentaux
• Au restaurant, monsieur doit éviter de recompter 2 fois l’addition et de demander d’en payer la moitié. Par contre madame doit proposer de payer sa part… ce que monsieur doit refuser
• Proposer, la première fois, de terminer la soirée sous la couette…
Ce ne sont que quelques conseils parmi plein d’autres…