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Lucas Andrieu, Quand la scène devient réalité !

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Le jeune artiste, Lucas Andrieu, s’apprête à vivre le rêve qui l’anime depuis l’enfance : il commence sa formation de comédien professionnel à Paris et monte sa première pièce, Hypo.

Etre artiste, c’est naître artiste. On en est convaincu lorsqu’on connaît Lucas, ce jeune comédien de 18 ans né à Toulon. Limpact vous l’avait présenté, il y a deux ans. De ses premières émotions artistiques en découvrant le cirque, en passant par les cours de théâtre à 6 ans, un one-man-show à 12 ans et depuis un intérêt croissant pour le cinéma, Lucas nous avait expliqué comment sa passion pour le spectacle était née et grandissait avec lui.
Deux ans plus tard, l’envie est toujours là, pleine de maturité et surtout de projets.

Etes-vous toujours déterminé à vivre de votre passion ?
Plus que jamais et je consacre tout mon temps à y parvenir. Pendant  trois ans, je me suis produit sur scène avec la compagnie de théâtre Training Comédie sous la férule de Robert Donat, formé au célèbre Cours Simon, grâce à qui j’ai continué à m’enrichir et progresser. J’ai repris, entre autres, le sketch « Manger du chien ! » de l’humoriste Laurent Violet et je l’ai joué en première partie dans différents théâtres. Parallèlement, j’allais au lycée. J’avais donc un emploi du temps bien rempli… et je viens d’avoir mon bac L option cinéma avec mention.

Bravo ! Quels sont vos projets maintenant ?
Actuellement je suis très occupé à préparer Hypo, une pièce de théâtre librement adaptée d’un roman de Christian Astolfi. C’est Xavier Adrien Laurent, comédien, auteur et metteur en scène, qui a adapté les textes en collaboration avec Laura Léoni, auteur. C’est un seul en scène dans lequel j’incarne Hypo, un enfant hypocondriaque, de sa naissance à ses 18 ans. Le texte est très riche car c’est un enchaînement de situations compliquées, comiques, parfois dramatiques, pour lui et pour ses parents. Je commence les répétitions ce mois-ci, à Paris, avec Xavier qui a également en charge la mise en scène.

En portant votre regard un peu plus loin, que voyez-vous ?
En septembre 2016, je m’installe à Paris pour suivre des cours de théâtre professionnels et passer des castings. L’idéal serait de pouvoir, en parallèle, jouer Hypo dans des salles parisiennes.

Votre rêve se met en place, pas à pas. Quel en serait l’aboutissement parfait ?
J’aimerais continuer à apprendre. Tout m’intéresse dans ce métier et je pense que l’on n’en fait jamais le tour. Je voudrais vivre de cette passion, qu’on me propose des rôles au théâtre comme au cinéma. Jouer c’est le rêve de ma vie. Je m’intéresse de plus en plus à la réalisation. C’est un métier tellement riche…

Aujourd’hui, avec qui rêvez-vous de travailler au théâtre comme au cinéma ?
Ils sont nombreux et c’est difficile de répondre de manière exhaustive. Mais, si je devais en choisir quelques-uns, Fabrice Luchini me fascine. Je ne me lasse pas de le regarder jouer. Il est charismatique. On doit apprendre beaucoup en jouant à ses côtés. J’aime aussi beaucoup Guillaume Gallienne. Son jeu d’acteur, son aisance et son parcours, y compris en tant que réalisateur, en font un artiste complet. En dehors de nos frontières, le cinéma de Woody Allen m’attire, car c’est l’incarnation de la comédie intelligente avec une dose de cynisme. Dans un autre genre, Wes Anderson a une espèce de folie, un univers cartoonesque. Il travaille avec minutie sur les décors, les lumières. C’est ce qui me donne envie de réaliser.

Le rêve de Lucas prend de la consistance. Tout est intention et il est fort à parier que le prochain entretien avec LIMPACT nous confirmera sa réussite.

Lucas Andrieu, une mise sur l'avenir - Limpact

Ibikeur, une association pour aller au bout de son rêve
Tout petit, Lucas, qui avait déjà un imaginaire prolifique, s’était inventé un compagnon de jeu qu’il nommait Ibikeur.

Il a donné ce nom à l’association créée pour l’aider à monter et promouvoir sa pièce Hypo. Ibikeur lance donc une opération de financement participatif. Particuliers et entreprises peuvent l’aider à aller au bout de l’aventure. Tous les donateurs seront invités à la première.

Pour aider Lucas et Hypo, c’est très simple :
– Envoyez votre souscription (par chèque à l’ordre de Ibikeur, minimum 10€) à : Association Ibikeur, chez NBC, 1 rue Hoche, 83000 Toulon.
– Par retour de courrier, vous recevrez un reçu conforme à la réglementation fiscale vous permettant, en tant que mécène auprès d’une association culturelle, de bénéficier d’une réduction d’impôt.

En attendant de suivre l’actualité d’Hypo sur internet et sur facebook, vous pouvez contacter l’association par mail : ibikeur@gmail.com.