Il existe trois types de travailleurs. Ceux qui vivent de leur passion. Ceux qui subissent un métier qu’ils n’aiment pas. Et ceux qui décident, tard, de changer de profession pour s’épanouir. Philippe Audric fait partie de la troisième catégorie. Après des expériences dans le monde de la nuit, de la restauration ou encore dans les assurances, il va devenir franchisé du magasin « Top Fishing ».
Comment en êtes-vous arrivé là ?
Cela faisait quelques mois que j’étais en congé sabbatique. A 55 ans, on se dit : « Qu’est-ce qu’on pourrait faire que l’on aime vraiment ? » J’avais le choix entre la chasse et la pêche. La chasse, c’est compliqué au niveau des autorisations. Alors j’ai choisi l’autre option. J’ai contacté le plus gros vendeur d’articles de pêche de la région. Depuis, je suis franchisé.
Qu’attendez-vous de cette expérience ?
Ce serait bien qu’on arrive à développer cette marque sur le Var. Nous avons eu un article dans un gros magazine de pêche et nous sommes ouverts à d’autres candidatures dans la région. On a des exclusivités comme la marque « Kristal Fishing ». C‘est un fabricant italien. On possède un système de pêche de grands fonds. Cela permet de remonter des lignes sans le côté manuel. Il y a aussi des moulinets électriques.
Dans le Var, beaucoup de personnes en ont mais elles sont allées jusqu’à Sausset-les-Pins pour les chercher. En 15 jours, j’ai eu plus de 15 000 vues sur la page Facebook. On touche tout le monde avec de la pêche classique, au carnassier, à la mouche… Je vais aussi me concentrer sur la pêche en eau douce car le Var compte18 000 licenciés.
Pouvez-vous nous expliquer votre lien avec le magasin qui existe déjà à Sausset-les-Pins ?
Je suis totalement indépendant. L’avantage avec le gérant, c’est que l’idée a germé des deux côtés. Il y pensait un peu sans trop savoir. Moi je connais ce système depuis des années. On s’est rapprochés sur cette idée je suis libre de mes choix.
J’ai simplement acheté de la renommée. Il passe la première commande et, ensuite, je vais pouvoir m’adapter avec les fournisseurs.
Avez-vous choisi votre emplacement ?
J’ai misé sur une position stratégique. C’est la zone industrielle de Toulon Est, côté La Farlède. Pour desservir le Var, c’est un accès relativement facile, avec un parking pour la clientèle.
Parlez-nous de votre passion pour la pêche.
Mon père m’a initié à certaines techniques de pêche. Pas celles d’aujourd’hui. Ce n’était pas la même époque. Depuis 10 ans tout cela a évolué. Les Japonais ont développé des techniques phénoménales et ça cela m’intéresse.
Propos recueillis par Laura Berlioz