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Philippe Caroit – un homme d’action

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Mais que fait cet acteur aux yeux d’un bleu azurin (si, si ça existe !), qu’on regarde sur le petit écran plus souvent qu’il ne nous ne regarde nous ?
Philippe Caroit tourne le pilote d’une série policière qui devrait être diffusée sur France 3, au début de l’année 2016. L’intégralité de l’enquête se déroule dans le Sud de la France. Et, devinez quoi, Limpact était, pour vous, au cœur de l’action !

Philippe Caroit, c’est donc vous le « Solitaire » ? Parlez-nous de ce personnage…
Le commandant Mallory est effectivement un homme extrêmement solitaire. Pour des raisons que je vous laisserai découvrir, sa femme et sa fille ont dû être exfiltrées, alors il ne les voit plus.
Il est donc très seul, très individualiste et ses méthodes sont même souvent « border line », à la limite de la légalité.  Bref, mon personnage vit seul dans une grande maison à Marseille, très affecté par l’assassinat de son protégé par une bande mafieuse qu’il va tout faire pour retrouver.

Vous-même, vous êtes un solitaire ?
Pas du tout ! Même si j’apprécie de me retrouver seul de temps en temps, j’aime être avec ma fille, mes amis. J’apprécie l’alternance de moments calmes, pour faire le point, et de périodes plus agitées. Celles-ci sont essentielles pour pouvoir s’enrichir au contact des autres, de ses amis proches, de son conjoint… Sans pour autant qu’une forme de dépendance ne s’installe. J’ai même une théorie qui est que, pour être heureux en couple, il faut pouvoir être heureux seul !

Tournage du "Solitaire" avec Philippe Caroit à la Sanarytaine - Limpact

Le public vous connaît comme le chef du groupe de R.I.S., le style policier vous réussit, non ?
Oui, c’est vrai qu’on me demande beaucoup de jouer les policiers à la télé et je dois dire que j’aime ça. Petite confidence, j’ai été l’un des premiers comédiens de ma génération à accepter de jouer pour la télévision, ce que refusaient souvent les acteurs dits « de cinéma ». Je suis devenu populaire grâce à la télévision. Mais je ne fais pas que ça. Je suis aussi très présent au théâtre, un peu au cinéma et je travaille aussi beaucoup à l’étranger.
En tout cas, le téléfilm vous amène jusqu’à Sanary, ce qui est une très bonne chose !
Tout à fait, j’ai été sincèrement ravi de revenir dans cette ville. Je l’ai découvert il y a des années, en jouant la pièce « Accords parfaits », au théâtre Galli qui est un lieu et une scène que j’adorent d’ailleurs. C’est avec grand plaisir que j’y ai joué à nouveau l’an dernier, en tournée pour « La société des Loisirs », aux côté de Christina Reali et Pierre Cassignard. J’aime beaucoup Sanary et son port, où on vient de tourner des scènes du téléfilm d’ailleurs.

Que peut-on vous souhaiter pour l’avenir ?
Que la vie continue comme ça ! Je suis heureux de faire ce métier, si vous saviez, et j’espère le faire jusqu’à la fin… Ah, si, que les projets de mise en scène que j’ai pour le théâtre aboutissent ! Vous allez aussi me voir dans deux films français, où j’ai deux très beaux seconds rôles. Donc, on devrait me revoir bientôt, et pas qu’à la télévision…

Sandrine Gauthier
Crédit photo : © François Lefebvre / FTV

Sur le plateau de tournage du "Solitaire" avec Philippe Caroit à la Sanarytaine - Limpact

Confidences de la Prod’
« Le titre provisoire de ce pilote actuellement en tournage pour France 3 est « Le solitaire ». Produit avec lesmoyens de France Télévision pour un format de 90 minutes, il a vocation à devenir une série mais, ça, c’est le public qui décidera ! Quoi qu’il en soit, nous sommes ravis de tourner dans cette villa qui possède absolument toutes les qualités que l’on recherchait : un style typiquement Sud, plusieurs étages, des pièces très claires, une belle piscine et même un port privé. On a, par exemple, transformé le salon en salle de jeux clandestins. La Sanarytaine est un vrai petit studio de cinéma ! »

Stéphane Gueniche, directeur de production.

La distribution :
Philippe Caroit : le commandant Joseph Mallory
Romane Portail : le capitaine Raphaëlle Lindberg
Françoise Gillard : le commissaire Caprice Antonetti
Toinette Laquière : Aurore Lemoine
Et plus de 150 figurants made in Provence !

Corinne Chouvin, Jean Vincenti et Andrée Vincenti propriétaires de la Sanarytaine - Limpact

Rencontre avec les maîtres de maison

Jean Vincenti, sa femme Andrée et leur fille Corinne sont des propriétaires heureux. D’abord parce que, depuis 2000, ils vivent à la Sanarytaine, une villa de rêve à Sanary (650 m2 sur trois étages, une piscine et un accès privé à la mer où trois bateaux peuvent être amarrés) et ensuite parce qu’ils vivent LEUR rêve : approcher le monde du cinéma. Ils nous expliquent comment et pourquoi.

Comment en êtes-vous arrivé à accueillir des tournages chez vous ?
Jean Vincenti : on a d’abord fait trois ans de travaux pour rendre cela possible. Avec l’aide d’un architecte qui connaissait bien le cinéma, nous avons entièrement transformé la maison. Il fallait des pièces à grand volume, pour que les caméras aient assez de recul pour filmer. Les premiers tournages ont eu lieu dès 2003, avec le film « Enfin veuve ». Ils se sont enchaînés au rythme d’un par an, pour des films, des téléfilms et aussi des clips. Aujourd’hui, on tourne le 13e film, et je dois dire que cette équipe est vraiment formidable. Pour nous qui sommes passionnés de cinéma, même ma fille et mon gendre qui habitent le premier étage de la maison, c’est une grande satisfaction. On fait des envieux, beaucoup de gens aimeraient être à notre place vous savez…

Quels sont les acteurs qui vous ont laissé les meilleurs souvenirs ?
Corinne Chouvin : L’équipe du film « Les Tuches » étaient géniaux ! Avec Jean-Paul Rouve, Isabelle Nanty, Claire Nadeau… C’était super ! La villa monégasque de la famille Tuche, c’était ici ! Ils sont restés plus d’un mois chez nous alors, forcément ça créé des liens. D’ailleurs, ils ont fait figurer notre nom au générique ! Et pendant le tournage de « On ne se quitte plus », en 2013, qu’est-ce qu’on a rit ! D’une manière générale, on a toujours eu la chance de tomber sur des bonnes équipes, très professionnelles, avec des comédiens et des figurants très respectueux. Pour répondre à votre question, j’ai eu beaucoup de plaisir à rencontrer Olivier Marchal, Ingrid Chauvin, Guy Lecluyse ou encore Stéphane Freis.

Qu’est-ce qui fait que le succès de la Sanarytaine dure dans le temps ?
Andrée Vincenti : il y a ce cadre idyllique et cette grande maison au bord de l’eau, mais ça ne fait pas tout. Les équipes de tournage et les acteurs sont très gentils avec nous, mais il faut dire qu’on leur rend bien. On fait tout pour leur être agréable et leur donner satisfaction. Mon mari se plie en quatre pour que les tournages se passent le mieux possible. Nous restons toujours sur place, sauf les rares fois où il y a eu des tournages de nuit et que nous avons dû aller à l’hôtel, et sommes disponibles s’ils ont besoin de quelque chose. On nous remercie souvent pour notre gentillesse et les comédiens organisent même des soirées pour nous. Quand les réalisateurs cherchent des maisons comme la nôtre, notre nom circule, souvent pour des ambiances mafieuses d’ailleurs ! Si et seulement si c’est un film respectable et qu’on se soit concerté en famille, on dit toujours oui !

La Sanarytaine - Limpact