Même si aujourd’hui, le marché de l’or serait un peu en baisse, c’est encore “la” valeur sûre dans laquelle, hélas, nombre de pseudo-négociants se sont empressés de s’immiscer dans la brèche.
Car il faut savoir qu’il y a eu et qu’il y a toujours de “vrais” professionnels qui ont pignon sur rue, qui font leur métier consciencieusement, avec honnêteté, passion et ce, depuis des décennies, et qu’aujourd’hui, ils sont court-circuités par des profiteurs qui, parce que c’est la mode et que ce peut être un “job juteux”, ouvrent leur négoce comme on ouvre une épicerie ou un magasin de fringues.
Les vrais professionnels ont donc décidé de réagir, de faire une mise au point et de créer un groupement qui serait en quelque sorte labellisé, sous le nom de SNIMEP (Syndicat National des Négociants Indépendants en Métaux Précieux). Il a été créé le 29 novembre 2012.
Nous avons rencontré Patrice Andrieu, un vrai professionnel, qui fut le premier à s’installer à Hyères*, ayant plus de vingt ans d’expérience puisqu’il fut appréciateur de bijoux pour le Crédit Municipal de Toulon ainsi qu’à l’Hôtel des Ventes où il pratiqua son métier durant treize ans.
“Aujourd’hui – nous confie-t-il – n’importe qui peut s’improviser négociateur en bijoux et ouvrir son magasin qui, souvent, ne tient que quelques mois. En annonçant des cours mensongers et en promettant des prix improbables et surtout intenables, ces derniers pratiquent une concurrence déloyale et malhonnête qui gruge le client non averti et fait du tort à notre profession. Le cours de l’or, on le sait, fluctue tous les jours. On ne peut donc rien promettre par téléphone à plus d’un jour ou deux. C’est donc une technique mensongère et des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir.
Jusqu’à aujourd’hui, aucune loi ne peut empêcher à qui que ce soit de s’improviser négociant, ce qui abuse les clients qui comprennent trop tard qu’ils ont été manipulés.
Quand on a décidé de vendre son or, la première chose à faire est de se renseigner sur le cours du jour de celui-ci. Autre information à prendre en compte, l’or fin ou or pur n’existe pratiquement que dans les lingots et les pépites. Puis, il faut être vigilant à la pesée : un professionnel ne cache pas sa balance. Elle doit être à la vue du client qui peut vérifier le poids exact de l’or qu’il apporte.
Savoir aussi que le prix annoncé doit être le prix net, toutes taxes déduites et enfin, dernière chose, qu’il est interdit au négociateur de régler en espèces.”
Conclusion : méfiez-vous de l’or qui dort et surtout des aigrefins qui vous guettent comme des proies faciles pour mieux vous gruger. Adressez-vous donc à de vrais professionnels comme l’est Patrice Andrieu.
Jacques Brachet
*Comptoir des Métaux Précieux Hyèrois
18, avenue des Iles d’Or – 83400 Hyères
04 94 28 34 97 – info@cmph.fr