Ne lui dites pas qu’il est trop jeune, il sait parfaitement ce qu’il fait et la scène n’a plus aucun secret pour lui.
A seulement 16 ans, Lucas Andrieu a tout d’un grand et déjà une vie bien remplie. Passionné de théâtre et de cinéma depuis son plus jeune âge, il n’a pas fini de faire parler de lui. Ambitieux et réfléchi, ce jeune homme qui étudie actuellement dans le même lycée que moi il y a quelques années, a de beaux projets en tête et se donne les moyens de réussir. Messieurs les humoristes, la relève est là !
D’où te vient cette passion pour la scène et le spectacle ?
Tout a commencé avec le cirque. Lorsque j’étais petit, il fallait absolument que j’aille voir tous les spectacles de cirque. J’adorais Monsieur Loyal. Ensuite vers 6 ans, j’ai voulu faire du théâtre, puis je me suis lancé dans le one-man-show à l’âge de 12 ans et depuis 2 ans je me passionne pour le cinéma. Tout est allé très vite. J’ai aussi fait du chant et de la musique. Le milieu artistique m’apporte beaucoup.
Quels sujets t’inspirent le plus ?
L’actualité d’une manière générale. En fait, je vais facilement me moquer des sujets qui me choquent. Je ne fais pas du politiquement correct, j’aime plutôt l’humour noir. C’est ma marque de fabrique. Inconsciemment j’ai été plongé dans l’actualité très tôt par mes parents. Chez moi, quand il y a quelque chose à dire, on le dit. Il n’y a pas de tabous. A 10 ans, je parlais déjà politique et ça dérangeait beaucoup de monde alors que pour moi c’était naturel.
De quel humoriste te sens-tu le plus proche ?
Il y a quelques temps j’aimais bien Stéphane Guillon, mais aujourd’hui je me sens plus proche de Gaspard Proust ou Fabrice Eboué. J’aime ce qu’ils proposent et je m’inspire d’eux pour l’écriture et la scène.
Tu es plutôt théâtre ou cinéma ?
Actuellement je dirais que je suis plutôt cinéma mais je ne me vois pas avancer sans le théâtre. Les deux sont importants dans ma vie. J’aimerais entrer dans une école de cinéma à Paris lorsque j’aurais mon bac mais je ne laisserais jamais tomber le théâtre pour autant.
Ce n’est pas trop compliqué de mêler vie professionnelle et vie d’étudiant ?
J’essaye de faire attention à ce que le lycée passe avant le théâtre. C’est parfois difficile car je suis davantage tenté à écrire un spectacle en rentrant du lycée plutôt qu’à faire mes devoirs (rires).
Quels sont tes projets pour 2014 ?
J’ai une série en cours d’écriture qui s’appelle « le studio de la gloire ». J’ai aussi un projet de court métrage. Dans tout ce que j’entreprends, j’essaye de demander des conseils de professionnels ou bien de mes proches. Leurs avis sont très importants pour moi. Ils me permettent d’avancer.
Propos recueillis par Marine Astor