Wayaz, c’est le nom de ce trio de musiciens à l’énergie résolument rock, franchement folk blues, un brin reggae et un doux mélange d’influences diverses et variées. Sur scène, le groupe est en totale symbiose, il propose au public un véritable voyage musical de par la fusion de ses morceaux et l’immense qualité sonore qui fait la force de cette formation originale. Ces touche-à-tout préparent la sortie de leur premier album très prochainement.
Comment vous êtes-vous rencontré ?
Franck Garaïos : Chacun d’entre nous avait un parcours musical riche en expériences et en rencontres, nos chemins se sont croisés un peu par le hasard des choses et nous avons rapidement souhaité continuer ensemble. Nous sommes sur la même longueur d’onde, c’est ce qui fait notre force. Au début nous étions deux et nous avons rapidement eu envie d’un violoncelliste plutôt qu’un bassiste dans le groupe. Nous avons alors formé ce trio où chacun apporte sa touche personnelle.
Quelles sont vos influences musicales ?
F.G. : Chez nous, tout tourne autour de l’énergie, du live et de l’intensité de ce que l’on ressent.
Nos couleurs sont multiples et variées, nos influences aussi. Nous faisons tout pour croiser nos univers à un moment donné pour proposer au public quelque chose d’explosif. Nos arrangements prennent parfois un tournant rock, jazz, folk, blues ou reggae, il y a une véritable fusion de nos influences musicales dans nos morceaux.
Comment expliquez-vous cette alchimie que l’on ressent en live entre vous trois ?
F.G. : On travaille pour que la scène devienne notre deuxième maison, il y a entre nous une alchimie instrumentale où l’on se partage les jeux et les rôles, l’énergie des morceaux et le travail en trio nous fusionnent. Chaque composition apporte une ambiance différente, à trois, nous avons un panel de fréquences et de sons très larges qui nous permettent de nous rejoindre sur la diversité de nos influences et d’opérer l’harmonie entre les morceaux.
Wayaz, qu’est-ce que cela signifie ?
F.G. : C’est assez mystérieux… en créant ce projet de groupe j’avais envie d’un mot synthétique et nouveau. J’ai pensé à Wayaz comme à un voyage, une sorte de transe inhérente à la manière dont je ressens la musique. Pour l’anecdote, nous revenons de la Réunion où l’on nous a dit que Wayaz faisait penser à du créole. Mon père est originaire de la réunion, j’ai donc été surpris que ce nom me vienne à l’esprit et fasse référence à mes origines inconsciemment.
Marine Astor