Cet homme n’est pas mobile. Un comble lorsque l’on travaille dans le secteur auto. Cela n’a pourtant pas empêché Bernard Hebert de gravir les échelons. Sorti de l’école de vente Renault, il est aujourd’hui directeur de Nissan Prestige Auto sur les secteurs de Toulon Est/Ouest. Un exemple de réussite made in Côte d’Azur.
Peut-on évoluer professionnellement sans jamais quitter notre région ?
Peut-être pas dans tous les secteurs mais dans le mien, j’en suis l’exemple. Après mon lycée à Hyères et mon BTS à La Seyne, j’ai été formé à l’école de vente Renault à Marseille. Ensuite, j’ai passé dix ans chez Peugeot à Hyères puis 15 ans chez Citroën sur la commune de La Valette. J’ai gravi les échelons de conseiller commercial à directeur.
Quel est votre objectif au sein de ces deux points de vente ?
Je veux apporter ma touche personnelle et professionnelle. Un de mes principaux objectifs est de revaloriser la proximité.
Que pouvez-vous nous dire de la gamme Infiniti ?
Si on compare au reste du monde, elle est moins connue en France. Par contre, en Asie et aux Etats-Unis ce nom est beaucoup plus familier. Bientôt une gamme plus “européenne” sortira et pourra toucher plus de clients chez nous.
Votre marque ne dégage-t-elle pas une image trop élitiste pour le consommateur lambda ?
On propose des voitures haut de gamme mais notre offre reste très complète. Peugeot-Citroën et Renault n’ont pas le monopole du véhicule utilitaire.
Propos recueillis par Laura Berlioz