Pour cette PME spécialisée dans les produits d’entretien, l’objectif était simple : réduire son impact sur l’environnement. Pour cela, Sanogia surveille sa production de produits chimiques. Arrivé dans la communication Roland Le Joliff est aujourd’hui responsables des secteurs Parisiens et de la région Sud. Retour sur le développement de l’entreprise.
Quelle est la particularité de Sanogia ?
Notre force, c’est les hommes et femmes de notre entreprise. Il y a trois ans, nous étions une vingtaine ; aujourd’hui, nous sommes une quarantaine à travailler dans tous les segments (logistique, préparation, fabrication). Tout cela en 20 ans. Nous n’avons pas de site internet, de plaquette ou de catalogue. Nous nous sommes donc développés grâce à nos collaborateurs.
Récemment, vous vous êtes lancés dans une démarche environnementale. Laquelle ?
En 2013, nous avons rejoint Happy-lab qui permet de mesurer à travers des capteurs, que sont les abeilles, la pollution engendrée à proximité d’une entreprise industrielle. Nous nous sommes portés volontaires car nous voulions savoir notre impact sur l’environnement.
Que constatez-vous depuis ?
Nous avons des bons retours au niveau des bio-capteurs. Une abeille pollinise environ 300 fleurs par jour dans un périmètre de 3 km. Si vous multipliez ça par le nombre de bio-capteurs, vous avez donc des analyses très fines. La référence, c’est les îles de Bandol. Nous avons des résultats meilleurs que la référence. Notre production ne pollue pas et nous en sommes très fiers.
Quel avenir envisagez-vous pour Sanogia ?
J’ai présenté un projet qui vise à développer Sanogia. Notre cœur de cible est la collectivité. Cela représente 80% de notre activité. Je souhaite l’ouvrir à l’ensemble des pros. Je veux rééquilibrer ces portefeuilles pour avoir 50% de notre activité sur le secteur privé. Nous développons également la formation. Il y a 3 ans nous avons déposé un dossier pour être formateur. Nous avons eu une certification sur l’évaluation des risques professionnels, l’évaluation des risques chimiques, sur le nettoyage manuel et mécanique des locaux.
Propos recueillis par Laura Berlioz