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Figure de proue, Laurent Falaize

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1,27 million d’euros. C’est ce que dépense, en moyenne, le propriétaire d’un yacht de 30 à 40 mètres de long. Le secteur du yachting se développe avec des bateaux de plus en plus grands. Aujourd’hui, ces luxueux navires sont amarrés en grand nombre dans les ports varois. Entretien, rénovation, réparations, il faut apporter un soin tout particulier à ces géants du luxe. Le cluster Riviera Yachting Network regroupe tous ces corps de métiers. Issu d’une famille d’entrepreneurs toulonnais, Laurent Falaize est à la tête de ce réseau.

Comment s’est développé le cluster ?
Riviera Yachting Network est un réseau de plus de 100 entrepreneurs. La réparation de ce type de navire est assez récente. On a démarré avec des bateaux de plus de 24 mètres. Aujourd’hui, on parle de Yachting ou de haute plaisance avec à des bateaux de plus de 150 mètres. Il y a toute une déclinaison réglementaire sur la sécurité au travail et l’environnement. Il fallait qu’on construise ensemble avec les acteurs de ce secteur, un cahier des charges pour qu’on travaille dans la transparence et le confort.

Cette transparence a-t-elle toujours été de mise dans votre métier ?
Là où le pouvoir d’achat est conséquent, les acteurs que nous sommes et nos clients demandent à chaque devis des justificatifs et des compétences. On ne peut plus se permettre de faire des devis à l’emporte pièce. C’était peut-être le cas avant mais aujourd’hui, le yachting est structuré. On a eu la chance d’avoir des grandes enseignes qui se sont investies dans nos activités. Donc, on est arrivés à construire et réparer avec une totale transparence des coûts.

Ce marché est mondial. Quelles en sont les implications ?
Travailler dans un marché international, cela veut dire qu’il faut une remise en question permanente. Si on n’use pas de la transparence sur la technologie et des process innovants, on ira pas sur le bon itinéraire.

Comment vous faire aider ?
Grâce à une structure sur laquelle on peut s’appuyer. C’est le cas de l’Union Patronale du Var (UPV) qui rapproche une vingtaine de familles interprofessionnelles. Elle a été créée il y a plus de 80 ans afin de défendre les intérêts des patrons. Cela doit être une ADN forte de revendications syndicales patronales. L’UPV se doit d’intervenir dans les entreprises. D’abord dans un contexte de développement mais également si l’entrepreneur traverse des difficultés. Elle doit accompagner avec les meilleures solutions. Mon état d’esprit, c’est de soutenir des démarches collectives. Cette institution n’est pas parfaite, bien sûr, elle doit se remettre en question comme tout un chacun dans ce monde changeant. C’est pourquoi je suis candidat aux prochaines élections de la présidence de l’UPV.

Propos recueillis par Laura Berlioz