On la reconnaît par son timbre de voix si particulier, ses musiques aériennes et lumineuses vous laissent rêveurs, Ladylike Lily vous entraîne dans la danse en quelques secondes, une danse joyeuse, parfois douce et fragile, la danse de la vie. Son nouvel EP « Blueland » nous démontre une fois de plus le talent de cette musicienne accomplie.
Comment décrirais-tu ton univers musical ?
La musique c’est très personnel et intimiste, lorsque je me mets à composer ce n’est pas anticipé, je me sers des moments forts de la vie pour construire un morceau. Mon univers est plus pop est plus lumineux qu’au début mais toujours basé sur quelque chose d’aérien. Je m’inspire beaucoup de visuels, de films et du quotidien.
D’où te viennent ces influences folk et pop à la fois ?
J’écoute assez peu de musique finalement, en tout cas ce n’est pas ce qui me nourrit le plus, ce que je vis m’inspire. Je suis moins exclusive dans mon rapport à la musique, je vais à la découverte d’artistes que je ne connais pas, je me laisse surprendre par des musiques, des lives que je vais voir, je suis très curieuse.
Que nous réserves-tu pour le live ?
J’ai mis en place une nouvelle formule avec mon guitariste car j’avais envie de renouveau, de tester autre chose en live. Nous avons fait un gros travail musical sur les boucles et les nappes qui s’accumulent, nous avons développé ce petit côté magique suite à l’écriture de mes nouveaux titres pour ne pas figer les morceaux.
Avec le recul, que penses-tu de tes premiers disques ?
Je me dis qu’aujourd’hui j’ai changé mais j’assume. Vous savez c’est comme lorsque l’on se replonge dans de vieilles photos, il y a une forme de nostalgie et tout un tas de souvenirs qui remontent à la surface. J’ai autoproduit mes trois disques, c’est un travail énorme et une grande prise de risque mais ça me permet d’avoir la main sur tout ce qui sort, la tournée et la promo. Aujourd’hui j’ai envie de me tourner vers des labels pour pouvoir me consacrer pleinement à ma musique, à la composition et l’écriture.
En concert le 10 avril 2014 à Hyères, dans le cadre du Festival Faveurs de Printemps.
Marine Asto
Crédit photo : Romain Joly