Le public l’a découvert et ovationné au théâtre Daudet à Six-Fours, les 13 et 14 mai 2016. Il revient le samedi 29 avril sur la scène du Palais des Congrès Neptune de Toulon à 20h30.
Il, c’est Lucas Andrieu, vingt ans, toulonnais et comédien. Le jeune homme va quitter quelques jours la capitale pour amener Hypo à nouveau à la rencontre du public toulonnais.
Lucas Andrieu, Hypo c’est quoi ?
Hypo est une pièce de théâtre librement adaptée d’un roman de Christian Astolfi, également auteur de l’œuvre “Une Peine Capitale”. Son adaptation est le fruit du travail du comédien, auteur et metteur en scène Xavier-Adrien Laurent en collaboration avec Laura Leoni, auteure. C’est un seul en scène dans lequel j’incarne Hypo, un hypocondriaque, de sa naissance à ses vingt ans. Le texte est d’une grande richesse, enchaînant des situations complexes, comiques et parfois dramatiques.
Mais, Hypo est aussi une succession de belles rencontres. Rencontres artistiques, rencontres avec le public qui m’amènent aujourd’hui à jouer dans une grande salle comme Neptune qui programme ce solo théâtral.
Nous vous avons découvert en 2016. Le public a salué votre performance scénique. Pour cette nouvelle date, comment vous sentez-vous ?
Impatient de rejouer Hypo ! Le contact avec le public a tellement était immense que j’ai hâte de recommencer, et dans le sud de surcroît. Comme tout comédien, la scène est primordiale.
Qu’est-ce que le personnage d’Hypo a de formidable pour un comédien ?
Le personnage d’Hypo est formidable car il est compliqué. J’apprends de nouvelles choses à chaque fois que je le travaille. C’est un personnage qu’on pourrait très vite détester car il est extrême, mais il se révèle très attachant au fur et à mesure que le spectacle avance. Il n’est pas seulement hypocondriaque, il est maniaque, sincère et très intelligent mais peut parfois devenir arrogant, c’est un Alceste moderne.
Vous continuez à apprendre votre métier.
L’enseignement que vous recevez à Paris vous aide-t-il à enrichir davantage votre personnage, votre jeu d’acteur ?
Le fait de suivre une formation à Paris m’apporte beaucoup. Au Lucernaire, travailler avec des personnes confirmées m’aide énormément. C’est un métier complexe. Un comédien apprend tout au long de sa vie. Apprendre avec ces artistes, travailler avec eux, m’apporte énormément.
Avez-vous des modèles de comédiens? Pour quelles raisons ?
Le premier qui me vient naturellement est Daniel Day Lewis. C’est un comédien qui ne joue et n’accepte un rôle que lorsque le personnage lui parle vraiment. Il n’accepte que des “défis” et des rôles qui lui tiennent à cœur. Il y a une grande liberté dans cette manière de travailler que j’admire beaucoup.
Toute l’équipe de Limpact vous conseille de découvrir ou redécouvrir Hypo avec Lucas Andrieu, le samedi 29 avril prochain au Palais des Congrès Neptune à Toulon (20h30).
Réservations : 06 21 39 32 04 ou sur le site Billet Réduc
Crédit photo : ®Christophe Sabbe