Des phénomènes climatiques extrêmes à répétition aux affaires médiatisées d’héritage, un mot revient à la une de l’actualité : assurance. Comment prévoir l’après ? Une question à laquelle Michel Février nous apporte ses réponses. Patrimoine, fiscalité, placements, responsabilité civile… Assureur depuis 2008 et installé depuis 2012 à Toulon, il nous précise ses missions.
Quel domaine préférez-vous ?
J’affectionne particulièrement le monde professionnel avec les entreprises. On l’imagine, avec leurs bénéfices ou encore le matériel qu‘elles doivent assurer, leurs besoins sont larges. On travaille beaucoup sur la responsabilité civile professionnelle.
Comment définiriez-vous votre métier ?
Assurer le client, c’est lui apporter du conseil en fonction de son profil. On va établir une liste de besoins et voir quels contrats sont les plus adaptés. Je leur garantis ensuite un bon « service après-vente ». En d’autres termes, je m’engage à exercer mes responsabilités, quel que soit le niveau des sinistres rencontrés.
Comment traitez-vous les dossiers ?
Dans le cadre d’une responsabilité civile, il est important de bien connaître l’activité de nos clients. Ainsi, nous pourrons leur apporter une réponse adaptée. Pour cela, je me déplace régulièrement chez mes clients professionnels et dans les entreprises. Etape primordiale pour comprendre leur environnement. Nous tâchons, autant de fois que possible, de refaire un point. Cela prend du temps mais c’est indispensable. Si les activités de l’entrepreneur ont évoluées, il faut retravailler. Je me suis rendu compte qu’après la finalisation d’un contrat la situation du client pouvait très vite évoluer. Par exemple au niveau du chiffre d’affaires, du matériel entreposé ou encore de la surface des locaux. Les besoins sont donc différents. Ils vont orienter mon action et faire évoluer le contrat qui nous lie.
Nous parlons beaucoup des professionnels, que faites-vous pour les particuliers ?
A ce niveau-là, il faut parler d’assurances de dommages ou d’assurances de personnes. Cela peut toucher les domaines des placements ou de la fiscalité. Pendant longtemps, la gestion de patrimoine a été mon activité principale. De ce fait, j’ai encore pas mal de compétences et peux travailler là-dessus avec mes clients.
Vous faites partie du réseau Alliance Majeure, qu’est-ce que cela vous apporte ?
Je l’ai rejoint tardivement. J’apprécie l’état d’esprit. Un climat de confiance et de respect. J’ai beaucoup de plaisir à rencontrer les différents membres. Quels que soient leurs domaines de compétences ils sont à l’écoute, entre eux, et vous proposent leur aide en cas de besoin. Les valeurs d’entraide et de partage m’ont permis de rencontrer d’autres professionnels impliqués dans leurs métiers respectifs. Je suis aujourd’hui en lien avec eux. Un réel plus dans mon travail.
Propos recueillis par Laura Berlioz