La nouvelle génération d’artistes serait-elle plus sympathique et plus abordable que celle que nous venons de connaître, vous savez, celle qui “se la pête” et qu’il faut, pour arriver à l’aborder, – quand on y arrive ! – faire le parcours du combattant à travers producteurs, assistants, secrétaires, attachés de presse, garde-chiourmes et j’en passe ! beaucoup de chansons car aujourd’hui il en arrive d’un peu partout. Le choix est toujours un peu délicat, c’est délicat aussi de refuser une chanson mais il est indis-pensable que je ressente ce que je chante.
En tout cas, après Anggun, M.Pokora voilà que Shy’m, en toute gentillesse, en toute simplicité, m’accorde un grand moment d’entretien et j’avoue que ce fut un vérita-ble plaisir.
La voici partie en tournée et qu’entre temps, le 25 mai, est sorti son nouvel album intitulé “Caméléon” dont un extrait vient de sortir en single : “Et alors ?”.
Nous pourrons l’applaudir :
Le vendredi 6 juillet au Festival des Garrigues de Brignoles,
Le samedi 7 juillet au Théâtre de la Mer à Ste Maxime
Le mardi 4 décembre au Dôme de Marseille.
“Shy’m… Et alors ? ce premier extrait de votre nouvel album…
J’avais envie de faire rêver,que ce soit un album gai,festif, coloré,avec un texte assez évocateur, qui me ressemble. C’est une sorte d’hymne à la liberté qui conseille en gros de faire ce qu’on a envie de faire,sans se poser de questions, sans se préoccuper du regard des autres.
Dans votre film, vous faites très “fashion victim” !
Maisje ne le fais pas… je le suis et je l’ai toujours été ! J’ai toujours été attirée par la coiffure, les vêtements, les fards, le makeup… Et pour un clip, c’est très visuel.
Comme ce rouge à lèvres – si je puis dire ! – multicolore !
Ah, ça, je l’ai trouvé à Londres, ça n’existe pas encore en France et j’ai trouvé ça génial. Ce sont des sticks à plusieurs couleurs et je me suis dit qu’un jour ça pourrait me servir. Je ne pensais d’ailleurs pas que je l’utiliserais aussitôt pour le clip ! Par contre, je ne sortirais pas avec dans la rue ou pour faire mes courses…
Mais ça fait de l’effet, non ?
Effectivement ! Parlons un peu de cet album nouveau intitulé “Camé-léon” (Warner)
Il est sorti le 25 juin. Je suis restée deux ans sans entrer en studio et j’avoue que j’ai été très heureuse de m’y retrouver. Finalement, j’ai enregistré cet album assez rapidement avec mon équipe ainsi que de nouveaux compositeurs que je connaissais et qui avaient envie de travailler avec moi.
Comment s’est-il construit ?
Je savais ce que je voulais, j’avais des idées mais c’est assez difficile de retransmettre aux gens ce qu’on a dans la tête car c’est toujours très personnel. C’est pour cela que j’aime travailler avec des gens qui me connaissent. Par contre j’ai reçu
Dans “Et alors ?”, il y a un petit sifflet qui revient… comme dans la chanson d’Eurovision d’Anggun…
(Rires) Mais c’est vrai ! Je n’y avais pas fait attention ! Mais je vous jure que je ne l’ai pas fait pour la copier, c’est venu comme ça durant l’enregistrement en studio. Quelqu’un s’est mis a siffler et on a trouvé ça rigolo. On l’a donc rajouté comme un gimmick.
Vous avez été bercée très jeune par le zouk et le rythm’n blues ; aujourd’hui vous semblez vous en éloigner…
Vous savez, ma musique a toujours été un mélange d’influences car je suis très réceptive. Mes racines sont toujours là bien sûr,c’est toujours en moi mais j’évo-lue avec le temps, avec les nouvelles musiques et de plus, comme je n’écris pas mes musiques j’épouse aussi les influences de ceux qui m’écrivent les chansons. Et puis, aujourd’hui et de plus en plus, tous les styles se mélangent.
N’avez-vous pas envie de faire un disque de zouk ?
Bizarrement non, je n’en ai jamais eu l’en-vie. Autant j’ai longtemps et souvent écouté cette musique, et avec plaisir, au-tant, en tant qu’interprète, je ne me retrouve pas dedans. Donc je n’ai jamais eu cette envie de faire un disque spécial…