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Vincent Niclo – Un ténor audacieux

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Homme de scène, ténor de talent, Vincent Niclo a connu une année de succès et a définitivement touché le cœur des français. Après « Opéra Rouge », son dernier album vendu à plus de 300 000 exemplaires, il a souhaité rendre hommage à Luis Mariano dans un album de reprises qu’il défendra sur scène à l’aube du centième anniversaire de l’artiste.

Pour les lecteurs de Limpact, Vincent Niclo se livre en toute franchise. Sympathique et généreux, il nous parle de Luis Mariano et de toute l’admiration qu’il a pour ce grand monsieur, son année fabuleuse, le très bel accueil du public pour cet album hommage « Luis, tout simplement », sa tournée, son nouvel album en préparation pour la rentrée prochaine, son deuxième amour après l’opéra, la comédie musicale et son rôle de la Bête dans le spectacle musicale « La Belle et la Bête ». Prenez note, le ténor passera près de chez nous pour des représentations à Aix-en-Provence le 13 mai et à Nice le 14 mai prochain. On a hâte !

Si tu devais nous résumer ton année en quelques mots ?
Une année fantastique, incroyable et démesurée ! J’ai vécu de grands moments, riches en rencontres et en surprises, je ne pouvais pas rêver mieux, je suis encore émerveillé de tout ce qu’il m’arrive.

Pourquoi avoir fait le choix de sortir un album hommage à Luis Mariano ?
Luis Mariano aurait eu 100 ans cette année, c’était le bon moment pour moi de faire cet album. C’était surtout l’occasion de rendre hommage à ma façon à ce grand artiste que j’admire, tout naturellement. J’ai voulu mettre l’accent sur le ténor d’exception qu’il était car je pense qu’il a une véritable place dans le cœur des gens, encore aujourd’hui.

Peut-on dire de ton album qu’il est audacieux ?
Oui bien sûr ! A partir du moment où il y a une prise de risque, je pense qu’il est audacieux. Aujourd’hui, je suis fier d’avoir fait cet album, les risques que j’ai pris se sont avérés payants, je me suis fait plaisir avant tout, je voulais apporter ma touche personnelle aux chansons de Luis Mariano, aux grands standards mais aussi aux titres que l’on connaît moins. Son répertoire est immense, ce n’était pas évident de faire des choix.

A qui s’adresse cet album finalement ?
C’est un album joyeux et généreux qui s’adresse à toutes les grandes voix, à tous les gens qui m’ont fait confiance sur le précédent album « Opéra rouge », à tous ceux qui me suivent depuis le début et bien sûr, à tous ceux qui admirent de près ou de loin Luis Mariano pour le grand monsieur qu’il était.

Vincent Niclo

Si tu devais choisir une seule chanson de Luis Mariano, laquelle choisirais-tu ?
Je choisirais la chanson « Cavalier » qui est d’ailleurs mon prochain single, le troisième de cette superbe aventure. C’est une chanson peu connue du grand public, une des premières opérettes de Luis Mariano, un titre avec des chœurs, une chanson engagée et guerrière, riche de sens.

Que représente Luis Mariano pour toi ?
Luis est avant tout une grande voix que m’ont fait connaître mes grands-mères, un artiste incontournable, charismatique et généreux. Il est pour moi un personnage hors du commun, à la fois excentrique et admirable. Il était naturel de lui rendre hommage avec cet album.

L’opéra, c’est une vocation ?
L’opéra c’est ma formation. Ma mère écoutait du classique en m’attendant, mon père a toujours chanté, ma grand-mère également. Tous mes proches m’ont beaucoup influencé, des influences que j’ai gardées pour les ressortir quelques années plus tard. Je suis né dans une famille d’artistes je ne m’en cache pas, l’opéra était certainement une sorte d’évidence.

Rassures nous, tu n’écoutes pas de l’opéra toute la journée ?
(Rires), non pas du tout ! Je mélange toutes les influences musicales, je suis un grand fan de pop et d’électro, c’est d’ailleurs ce que j’écoute le plus. Je ne veux pas m’enfermer dans une case, j’aime toucher à tous les registres, ça me permet d’élargir ma culture musicale.

Dans quel état d’esprit es-tu avant de monter sur scène ?
Je ne suis pas un grand traqueur lorsque je maîtrise parfaitement mon sujet. Quand je suis préparé, en forme vocalement, je ne suis pas anxieux. Par contre, lorsque la voix n’est pas au rendez-vous pendant les échauffements ou juste avant de monter sur scène, je peux vite devenir soucieux. Pour les dates du 13 et 14 mai, dans votre belle région, je suis certain que tout ira parfaitement bien ! (Rires).

Vincent Niclo

Dans combien de temps le public aura-t-il la chance d’écouter un album avec tes propres chansons ?
Dans quelques mois ! Je travaille actuellement sur un nouvel album pour la rentrée de septembre, je ne peux pas vous en dire plus pour le moment mais j’ai hâte de le faire découvrir au public.

Tu es très actif sur les réseaux sociaux, c’est important pour toi de communiquer via ces plateformes ?
Oui c’est très important, je pense que c’est la moindre des choses que de remercier toutes les personnes qui me suivent et me font confiance. J’essaye de les tenir informé de tous mes projets, je prends la température auprès d’eux, leur avis m’est indispensable. J’aime le rendu immédiat, les internautes ont créé la « Niclo Family » sur les réseaux sociaux ce qui m’a énormément touché, ils m’apportent beaucoup et je me dois d’être proche d’eux.

Tu as intégré le casting de la comédie musicale « La Belle et la Bête » pour des représentations jusqu’au mois de mai, comment s’est faite cette collaboration ?
Très simplement, la production est venue me proposer le rôle de la Bête, je suis allé voir le spectacle que j’ai adoré, alors je me suis laissé tenter pour vingt-cinq représentations. Le spectacle est magnifique, je ne regrette pas du tout, malgré un emploi du temps très chargé avec le début de ma tournée.

Après les nombreux rôles que tu as interprété sur scène, peux-tu nous dire ce qui t’attire le plus dans la comédie musicale ?
Je suis tombé dans la comédie musicale il y a longtemps maintenant, il s’agit toujours de challenges à relever, j’aime le côté interprétation, me glisser dans la peau de quelqu’un d’autre et le côté troupe, équipe soudée dans toutes les situations. Dans chaque spectacle que j’ai pu faire, comme « Roméo et Juliette », « Titanic », « West Side Story », « Autant en emporte le vent » et aujourd’hui « La Belle et la Bête », j’ai rencontré des personnes formidables qui m’ont laissées de merveilleux souvenirs.

Un dernier mot pour les lecteurs de Limpact ?
Un grand merci pour votre soutien, j’ai hâte de vous retrouver sur scène ! Je vous prépare un beau spectacle, qui je l’espère sera à la hauteur de vos attentes.

Propos recueillis par Marine Astor
Crédit photo : Cyrille Georges Jerusalmi